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LIQUIDATION : VOICI CE QUE LES FRANÇAIS VONT VRAIMENT PAYER | LUDOVIC MALOT | GPTV

Ludovic Malot, Mike Borowski

Le 30 juillet 2025, Ludovic Malot était l’invité de Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.

Ludovic Malot, spécialiste en théologie et en histoire des religions, est reconnu pour ses analyses des bouleversements politiques et spirituels contemporains. Auteur de plusieurs essais, il éclaire les liens occultes entre élites mondialistes et déclin civilisationnel.

Capitulation à Turnberry

Le 27 juillet 2025, Ursula von der Leyen a signé à Turnberry un accord commercial avec Donald Trump marquant une rupture stratégique. En acceptant un droit de douane de 15 % sur les produits européens, elle a offert aux États-Unis un avantage décisif. La menace d'une surtaxe à 30 % a suffi à faire plier l’Europe, sans contreparties solides.

La compensation est accablante : l’UE s’engage à acheter 750 milliards de dollars d’énergie américaine et à investir 600 milliards aux États-Unis. Quelques vagues exemptions dans l’aéronautique ne masquent pas l’ampleur du déséquilibre. Ce n’est pas un compromis, c’est une reddition. En Écosse, l’Europe a abdiqué.

Le coût abyssal pour la France

Pour l’économie française, les effets sont immédiats. Tous les secteurs exportateurs sont touchés : agroalimentaire, automobile, luxe, pharmacie, acier. Ces domaines pèsent des dizaines de milliards d’euros d’exportations annuelles vers les États-Unis. Une taxation à 15 % asphyxie leur compétitivité.

Les PME, déjà vulnérables, seront les premières victimes. Le ministère de l’Économie estime les pertes pour la France entre 25 et 40 milliards d’euros par an, avec plus de 300 000 emplois menacés sur cinq ans. Les syndicats industriels et agricoles dénoncent une véritable purge économique.

Von der Leyen, entre allégeance et trahison

Cet accord n’est ni une erreur, ni une improvisation. Il s’inscrit dans une stratégie assumée d’alignement de l’UE sur les intérêts américains, sans consultation des peuples. Plusieurs dirigeants européens, dont ceux de la France et de l’Allemagne, critiquent une décision unilatérale qui les marginalise.

L’hypothèse d’une trahison prend corps. À Bruxelles, certains parlent d’une instrumentalisation de la Commission par les lobbys transatlantiques. S’il n’existe pas de preuve de corruption directe, les intérêts défendus parlent d’eux-mêmes. Ce n’est plus de la diplomatie, c’est une reddition. Ursula von der Leyen n’a pas seulement cédé : elle a choisi son camp, et ce camp n’est pas celui de l’Europe.

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